5 juin 2020. La mort de George Floyd survenue le 25 mai 2020 à Minneapolice soulève en moi de vieilles questions. Sur les réseaux sociaux défilent beaucoup d’images ; ça va toujours trop vite, la machine à citations et à références historiques enclenche mon moulin à réflexion et à post‑it. J’ai à peine lu Frantz Fanon et Angelas Davis, puis je repense à cet article à retrouver sur pourquoi devoir utiliser en France le mot « Noir » et non « Black ». À cette modification de la Constitution visant à supprimer le mot race. Ça me remonte un peu aux années 2000 tout ce bazar, l’explosion des centres de rétention, invisibles au plus grand nombre ; pourtant les barbelés n’ont jamais été aussi réels. Ça remonte encore du coup, les barbelés pour moi c’est Auschwitz‑Birkenau dans les cours d’histoire au lycée qui m’étranglent la gorge. Nuit noire. Malik Oussekine. Un spectacle sur Sabra et Chatila. Un film de René Vautier. Les dates et les images se diluent dans ma mémoire qui se trouve souvent engluée dans du mazout. (…)
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